Témoignages

Amour reçu, source d’Unité !

Né dans une famille chrétienne le Seigneur était présent à chaque instant dans ma vie. Mais c’est en 1975, en rencontrant le Renouveau que ma relation à Dieu a évoluée : l’Ecriture s’est mise à me parler et mon intimité avec mon Seigneur est devenu une nourriture quotidienne. Qu’il en soit béni, car ma vie en a été transformée ! En 1994, Il me révéla, de façon inattendue, le chemin particulier qu’il avait pour moi (en lien certain avec le long cheminement  que je venais d’avoir au sein de la communauté du Chemin Neuf).

Lors d’un week-end des groupes de prière de Lyon, après avoir demandé à l’assemblée (environ 500 personnes) de dégager un grand espace central, l’intervenant invita ceux qui le désiraient à s’avancer pour faire une demande spécifique. Je m'y trouvais "propulsé" sans avoir eu le temps de me poser de questions ! Il m’interrogeât : ‘’pourquoi veux-tu que nous prions, que demandes-tu ?’’ Je répondis  ‘’pour être rempli d’amour pour les frères et sœurs des autres confessions’’. Je suis catholique et je reçu alors, à ce moment, une étonnante effusion d’amour pour mes frères évangéliques ! A partir de ce moment je fus poussé, avec mon épouse, à rejoindre souvent des assemblées évangéliques de prière et de louange. J’y recevais une telle onction que je goûtais l’ardeur, le souffle, l’enthousiasme, la joie. C’était pour moi une ouverture qui m’amena à me faire de nombreux amis. Je recevais cette intuition que nos églises institutionnelles avait besoin de puiser à ce dynamisme. Une image, lors de trois jours d’évangélisation œcuménique à l’Ascension 1996, s’imposa à moi : une bougie dont la mèche était les évangéliques et la cire les catholiques ! Je comprenais que l’Esprit  voulait fusionner nos richesses respectives pour annoncer Jésus vivant ! Et depuis, cet amour ne s’est pas érodé ! Dans leur plus ample connaissance j’ai vu, bien sûr, leurs points faibles, mais je suis prêt, comme un amoureux dont l’amour rend aveugle, à les défendre contre toute attaque ! La radicalité de leur don à Jésus m’émeut toujours et me stimule. Et dans le même temps je renais à l’amour pour ma propre Eglise dont je découvre la sagesse et la profondeur.

Depuis longtemps dans mon cœur le mot ‘’œcuménisme’’ a fait place, grâce à la connaissance, à l’amour mutuel.  Je me sens poussé  à encourager chacun à  demander à  l’Esprit Saint  cette effusion d’amour. Il peut, comme il l’a fait pour moi, l’accorder, et c’est une source de joie et d’espérance ! Je ressens que le Père n’attend que cette simple démarche de notre part, pour exaucer la prière de Son Fils : "qu’ils aient en eux l’amour dont tu m’as aimé, et que moi aussi je sois en eux’’.

JNZ



J’ai rencontré Jésus en Algérie
Né dans une famille algérienne musulmane mais non pratiquante je me suis mis en recherche très tôt de Dieu, bien que mes parents ne m'en parlèrent jamais à la maison. C'est donc par le biais de l'école publique algérienne que j'ai entendu parler du créateur, et très tôt j'ai recherché à me rapprocher de lui en pratiquant les commandements et préceptes islamiques que m'enseignaient les maitres d'école. Plus j'avançais dans le temps, plus j'étais insatisfait de ma vie. Même si je ne doutais pas de l'existence de Dieu, il était pour moi un Dieu lointain et inaccessible. Vers le début de mon adolescence, le vide que je ressentais à l'intérieur de moi s'est accru et transformé en désarroi; la religion ne me comblait pas. Toutefois je ne cessais pas ma quête car j'étais convaincu qu'il fallait que je trouve Dieu car lui seul pouvait m'aider. Je ne pouvais pas imaginer mon existence sans lui. A l'âge de 15 ans, je commençais à devenir dépressif. Je fis un deal avec Dieu et mis par écrit tous ce que je reconnaissais comme pêchés dans ma vie et m'engageais à y renoncer s’il se révélait à moi. Le temps  passé, je m'enfonçais dans la dépression. C'est à cette période là, que je décidais de prendre les choses en mains. Puisque l'islam ne me permettait pas de trouver Dieu, je décidais de chercher ailleurs : j'essayais l'hindouisme, le satanisme, l'athéisme... Au bout d'un mois d'athéisme je disais, sans conviction, à ceux qui pouvaient l'entendre, que Dieu n'existait pas, car s'il existait je l'aurais trouvé !!! J'étais plus désemparé que jamais ! J'ai tenté, à six reprises de mettre fin à mes jours. Je continuais pourtant ma recherche de Dieu. Je trouvais, dans un vieux Quid, la prière du "notre Père" que Jésus enseigne à ses disciples et je me suis mis à la réciter. L'année de mes 17 ans, je m’arrêtais quotidiennement à la librairie biblique, qui se situait sur le trajet entre ma maison et l'école, pour y lire les pages de la bible grand format qui se trouvait dans la vitrine, et plus je la lisais plus je voulais en savoir plus. Un jour n'y tenant plus, je décidais de m'acheter une bible malgré ma peur d'être arrêté par la police, car je pensais que ce que j'allais faire était interdit pour un algérien. Au moment de sortir du magasin le vendeur m'a retenu pour me dire que si je voulais en savoir plus, je pouvais me rendre en un lieu où se rencontraient les chrétiens. Régulièrement, pendant des semaines je me suis rendu près du lieu des réunions sans oser franchir la porte du local ! Un jour n'y tenant plus j'ai frappé car mon désir de connaitre la vérité était fort. Un chrétien algérien est venu m'ouvrir. Entre temps, j'avais enlevé la boucle d'oreille et le collier que je portais au cou car je ne voulais pas choquer les chrétiens par une apparence irrévérencieuse, pour moi c'était un lieu saint !  En entrant un chant me parvint, qui disait : "...toi qui m'a tant cherché viens à moi ...". J'en étais bouche bée et  j'avais le sentiment que Dieu me connaissait parfaitement. Pendant deux mois consécutifs, j'ai fréquentais cette assemblée de chrétiens évangéliques et à chaque fois que je m'y rendais j'en ressortais en larmes sans savoir ce qui me faisait pleurer. Par ailleurs, je ne comprenais rien de la bible, elle était opaque pour moi. Un jour on m'a demandé, si je me savais ‘’sauver par Jésus-Christ’’. J'ai répondu que non car il y avait des choses qui n'allaient pas dans ma vie et tant qu'elles existeraient en moi, je ne me sentirais pas sauvé. Dans un moment de prière, j'ai dit : "Jésus-Christ si tu peux quelque chose pour moi vient à mon secours ", j'ai alors reçu comme une douche qui m'a apporté une grande paix ainsi qu'une grande joie. Lorsque je me suis retrouvé dans la rue j'étais tellement joyeux que je chantais à tue-tête. C'est à partir de là que j'ai su que Jésus était vivant et que Dieu était venu à ma rencontre en faisant habiter le Saint Esprit en moi.
Nacereddine